Il nous est tous arrivés de rater une photo qui aurait dû être importante. C’est le cas, par exemple d’une photo floue ou d’un sujet noyé dans un environnement qui prend plus d’importance que le sujet lui-même. Il existe, cependant, un moyen simple de la récupérer, sous forme d’un autre type d’image, ressemblant à une peinture à l’huile, une gouache ou une aquarelle, entre autres. Voici deux applications pouvant vous sauver la face.
À l’origine, le héron était flou
FotoSketcher 3.90, un logiciel gratuit
FotoSketcher 3.90, un logiciel gratuit - FotoSketcher 3.90, un logiciel gratuit
Ce petit logiciel gratuit, à première vue, ne paie pas de mine. Une fois installé, il ne prend que 14 Mo sur le disque et présente un interface épurée au lancement. Il peut être installé sur un PC (Windows) ou de manière portable (clé USB, par exemple). Par contre il n’est pas compatible Mac mais une version expérimentale est disponible sur leur site. Une barre d’outils composée de petites icônes facilement compréhensibles montre un exemple de ce qu’on peut obtenir. En cliquant ensuite sur la palette de peintre, on fait apparaître une fenêtre pour paramétrer son dessin, son aquarelle ou tout un choix d’autres transpositions. Il y en a une trentaine, tous paramétrables finement. À ces styles s’ajoutent différentes possibilités complémentaire comme l’aspect du papier de fond (marbré, froissé, tissus de lin etc.) défini comme textures. On peut également ajouter un cadre et du texte. Seul petit bémol : le logiciel est relativement ancien, conçu pour des processeurs à l’époque peu rapides et pas encore basé sur l’IA ce qui ralentit passablement le processus de création. C’est un peu ennuyeux lorsqu’on veut tester plusieurs variantes. Mais le résultat est probant.
Téléchargement (download) => https://fotosketcher.com
Après installation, dans le menu Aide, 3ème ligne, choisissez la langue.
Autre logiciel de transformation, JixiPix Premium pack, payant.
Compatible Photoshop ou Affinity au titre de plugin, JixiPix Premium pack dispose d’une quantité impressionnante de transformations mais il n’est pas gratuit, loin de là. Par contre, il est utilisable aussi bien sur un Mac que sous Windows. Autre particularité, il est uniquement en anglais et s’adresse, en premier lieu, à des professionnels. (Ce qui n’exclut pas les amateurs, bien sûr) Cette conception contraste cependant avec l’interface, très intuitive et principalement constituée d’exemples. La partie des réglages se compose de curseurs et même sans comprendre la langue de Shakespeare, l’affichage rapide des modifications permet de juger directement de l’effet saisi. Les possibilité de transformations vont de l’aquarelle forcée au Grunge en passant par la peinture à l’huile (oil en anglais) ou la représentation vintage. Tout est présenté au bas de l’écran, avec d’abord les transformations et, en dessous, les possibilités de cadrage ou de texture du fond. La rapidité d’affichage permet de changer et contrôler de suite les effets, ou faire des essais en un seul clic. Compte tenu des possibilités, son prix de 120 $ n’est pas excessif.
Présentation et téléchargement :
https://jixipix.com/bundles/premium-pack.html
Interface de conception et de travail de JixiPix. Une fois l’image chargée, on accède d’un clic à l’effet voulu sur le bandeau (1). Le bandeau (2) permet de choisir le canevas, le fond, la texture ou l’encadrement. En (3) les curseurs ont des fonctions différentes selon l’effet choisi, mais généralement l’épaisseur de pinceaux, la force du trait, etc. Dans le bandeau supérieur, quelques outils (4) permettent des ajustements structurels ainsi que, avec le petit rectangle de droite, de comparer le résultat avec l’original. Enfin, en (5), ces deux icônes concernent l’importation ou l’exportation d’images.
L’image originale a été prise à la tombée de la nuit. La luminosité ambiante a fait vibrer les personnages composés de fils lumineux en leur donnant ces contours flous. Difficile de les capter de manière nette sans risquer de rendre l’environnement invasif.
En déplaçant les différents curseurs, le changement apparaît rapidement à l’écran. Cela résout en partie le problème de langue puisqu’il suffit de tester pour comprendre.
Résultat final, traitement comme peinture à l’huile (Artista – Oil), sans cadre.
Conclusion
Deux logiciels aux fonctions relativement similaires, une destinée à tous et gratuite, mais qui pourrait ne pas plaire aux professionnels désireux de transformer de nombreuses images. Et l’autre, axée précisément sur un travail rapide à l’attention des professionnels, mais dont l’investissement financier peut ne pas correspondre aux budgets de certains photographes. Certes, la compatibilité du second avec des cadors comme Photoshop ou Affinity représente également un point positif dans la mesure où il n’est pas nécessaire de transférer les images d’une application à une autre.
Crédits Photo :
Rémy Pilliard
Pour en savoir plus sur l'auteur de cette rubrique
Chronique par Rémy Pilliard
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Sites :
https://d-aprilli.net et
https://d-aprilli.orgE-mail : remy.pilliardATphotophiles.com (remplacer AT par @)
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Ce petit logiciel gratuit, à première vue, ne paie pas de mine. Une fois installé, il ne prend que 14 Mo sur le disque et présente un interface épurée au lancement. Il peut être installé sur un PC (Windows) ou de manière portable (clé USB, par exemple). Par contre il n’est pas compatible Mac mais une version expérimentale est disponible sur leur site. Une barre d’outils composée de petites icônes facilement compréhensibles montre un exemple de ce qu’on peut obtenir. En cliquant ensuite sur la palette de peintre, on fait apparaître une fenêtre pour paramétrer son dessin, son aquarelle ou tout un choix d’autres transpositions. Il y en a une trentaine, tous paramétrables finement. À ces styles s’ajoutent différentes possibilités complémentaire comme l’aspect du papier de fond (marbré, froissé, tissus de lin etc.) défini comme textures. On peut également ajouter un cadre et du texte. Seul petit bémol : le logiciel est relativement ancien, conçu pour des processeurs à l’époque peu rapides et pas encore basé sur l’IA ce qui ralentit passablement le processus de création. C’est un peu ennuyeux lorsqu’on veut tester plusieurs variantes. Mais le résultat est probant.
