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Les Pralins : Pérou, Equateur...

 

Pérou

Un peu de détente !

14 Avril 2009
Après un stop à Lima pendant quelques jours pour faire nos visas Américain nous avons repris la route vers le nord. Mais ce stop à été l’occasion pour nous tous de passer du temps avec Eva (maman d’Adrien) et de Claudine, une amie, qui étaient justement à la fin de leur voyage au Pérou. Bien entendu on était également avec elles à Cusco, l’occasion de se retrouver dans cet endroit du monde était trop belle et on a fait en sorte d’être aux mêmes endroits aux mêmes moments. Les enfants attendaient ce moment depuis longtemps et ils étaient aux anges.

Nous avons donc remonté le nord du Pérou direction l’Equateur et en cours de route on s’est arrêté une semaine sur la plage à Punta Sal, près de Mancoura qui est le St Tropez local. Punta Sal est un petit village de pêcheur avec une belle plage et une mer avec une température bien agréable. Le front de mer est bordé de résidences secondaires mais on est loin de la surpopulation de la côte d’azur…Nous avons trouvé un emplacement juste derrière une de ces maisons et comme elle n’était pas occupée, on a squatté la terrasse pour les devoirs des filles et les repas ! On était à l’ombre avec vue sur la mer. On a bien le droit nous aussi à un peu de vacances !!!!!!

Les enfants en ont vraiment profité pendant cette semaine et en plus les personnes qui habitaient la maison d’à côté nous ont donné du poisson frais quasiment tous les jours. Le mari partait pêcher chaque matin et revenait le soir avec plus de 40 kg de poissons. La journée était rythmée par les baignades du matin, les devoirs en début d’après midi quand le soleil était de plomb et les baignades du soir dans les rouleaux de la marée montante. Autant dire une vie bien difficile pour des enfants !

Un bel endroit, on serait bien resté plus longtemps mais le bateau en Equateur n’allait pas nous attendre…

Equateur

Folle journée !

18 Avril 2009
Quelques petits changements dans notre itinéraire…
Je vais vous raconter la journée du 14 avril, journée un peu folle qui fait tout le piment de ce genre de voyage. Il faut savoir improviser, attendre, rester cool et trouver des solutions rapides.
Le 13 avril nous laissons le camping car à Manta en Equateur. Tout est organisé, il doit partir le lendemain direction le Costa Rica. En ce qui nous concerne on part en bus pour Guayaquil afin de prendre un avion le 14 vers le Costa Rica et récupérer le 18 notre maison itinérante. On passe une nuit sympa et le lendemain…
12h00 : Je récupère mes mails comme chaque jour, et là, j’ai un message qui me dit que l’escale du Costa Rica est annulé par l’armateur…mon sang se glace…notre avion est réservé et on le prend à 16h05 pour le Costa Rica !
12H00 à 14h00 : échange de mails et de coups de téléphone avec l’agence locale pour trouver une solution. Finalement je peux faire décharger le camping car soit au Panama soit au Nicaragua. Je me dis que le Costa Rica est au milieu de ces deux pays et que j’irais le chercher en bus. De cette façon on peut aller au Costa Rica, dans l’hôtel réservé comme prévu. On choisit donc l’option Nicaragua que je confirme à l’agence locale.
14h15 : Arrivée à l’aéroport. Au guichet de la compagnie on donne les passeports pour récupérer nos billets et là, la question qui fige sur place : “vous avez la vaccination pour la fièvre jaune ?”. Euh non…Alors je ne peux pas vous laisser prendre l’avion, vous avez transiter par l’Equateur et le vaccin est demandé dans ce cas là par les autorités du Costa Rica. A ce moment les neurones tournent à fond pour négocier comme des morts de faim mais rien n’y fait. Quelles solutions ? Vu que le Nicaragua demande pareil on ne peut même pas aller chercher le camping car…ça sent le roussi.
15h00 : Je téléphone à l’agence pour savoir si le bateau va plus loin, du genre au Mexique. Elle me répond que la dernière escale est le Guatemala ! Je raccroche, cours voir Sophie au guichet de la compagnie et lui dit qu’il faut qu’elle trouve un vol pour le Guatemala. Il y en a un qui part dans 1h ! Pendant que Sophie réserve le vol je repars téléphoner à l’agence pour valider le Guatemala…
15h15 : Nous sommes tous au guichet, et au moment de payer…la carte de crédit ne marche pas ! On part retirer de l’argent mais comme on a déjà tiré dessus pour payer le bateau le plafond est limité. Finalement on arrive à avoir juste ce qu’il faut pour compléter l’acompte du vol précédent.
15h30 : On a nos billets !! On court passer la frontière…
16h30 : L’avion décolle plus tard que prévu. On fait une première escale à San jose au Costa Rica (sic), puis au Nicaragua (sic) et enfin on arrive au Guatemala le soir…sans notre sac !
22h00 : On fait la déclaration à l’aéroport et on part vers un hôtel proche pour passer la nuit. Le lendemain on récupère notre sac vers 13h, entre temps j’ai trouvé un hôtel sur Internet proche du port où va arriver le camping car et toute la famille monte dans un mini bus. 3 heures de route après on est enfin posé…
On n'aura pas fait certains pays de l’Amérique centrale mais ce n’est pas grave, on a vécu une belle journée de “système D” avec les enfants et je dois dire qu’ils ont été extra, plus ça brassait, plus on courait dans tout les sens et plus ils étaient heureux et cool ! Lors de cette journée je me suis aperçu que nos enfants sont devenus de vrais bourlingueurs, ils adorent voyager et sont maintenant formés à l’imprévu. Pas peu fier le papa !
Un peu de repos maintenant.

Guatemala

Mon futur travail pour 2011 !

27 Avril 2009
J’ai trouvé un boulot pour plus tard, ouvrier dans un port industriel au Guatemala !!!
Journée mémorable que ce 21 avril. Fort de mon expérience à Buenos Aires et de la bureaucratie Argentine pour récupérer le camping car, je me suis présenté plein d’entrain à Puerto Quetzal pour sortir le camping car avant la fin de la journée. Ici, c’était la première fois qu’ils voyaient arriver un camping car, d’habitude ce ne sont que des voitures envoyées par les marques pour l’exportation. Alors vous imaginez bien que j’ai fais un peu l’attraction du coin !
Comme c’est un port industriel, je ne pouvais pas rentrer sans être équipé d’un pantalon, de chaussures, d’un casque et d’un gilet réfléchissant…Bien entendu, vous pensez bien qu’avec 40° à l’ombre j’ai toujours ça avec moi !
Je suis tombé sur un douanier adorable qui m’a emmené en moto jusqu’au village voisin pour acheter un pantalon d’occasion, il m’a ensuite prêté son casque, son gilet et ses pompes ! Il y a des gens super partout sur cette planète.

Ainsi armé j’ai pu faire toutes les démarches pour enfin sortir le camping car le soir à 18h. La journée est remplie de détails croustillants sur toutes les tracasseries administratives mais il me faudrait une dizaine de pages pour le raconter…On verra ça au retour.

Le volcan Pacaya

30 Avril 2009
Une fois le camping car de nouveau sur la route, nous sommes remontés vers Antigua, à 2 heures du port vers l’intérieur des terres. En roulant je n’ai pas pris le bon embranchement et au bout d’un moment je m’arrête pour demander mon chemin. L’idée était d’aller à Antigua pour monter sur le volcan Pacaya, on peut y voir la lave couler ! Je sors du camping car pour demander la direction d’Antigua, la réponse m’a juste fait comprendre qu’il fallait que je fasse machine arrière… A ce moment là Sophie me dit : ” Regarde le panneau ! “. Juste devant nous un grand panneau indiquait le volcan Pacaya à moins 5km. Ce détour fut donc un mal pour un bien et on s’engage direction le volcan.

Arrivés devant l’entrée du parc, on trouve un campement pour la nuit sur le terrain d’une vieille dame, on pensait monter voir la lave demain matin de bonne heure. Mais en revenant du guichet Sophie me dit qu’un groupe partait maintenant, ni une ni deux nous voici équipés pour la marche.

On loue 2 chevaux pour les enfants, ils adorent ça depuis qu’ils ont fait du cheval au ranch de mes parents.

La montée dure un peu plus d’une heure, à la sortie de la forêt on découvre une zone sans aucune végétation, c’est l’endroit où se sont accumulés des mètres d’épaisseur de cendres et de la lave solidifiée. Les chevaux s’arrêtent là, on marche encore pendant encore 10mn sur de la lave refroidie avant de se retrouver devant un ruisseau de lave incandescent ! Depuis le temps que les enfants voulaient en voir.

Sous nos pieds le sol est encore un peu chaud et on commence à sentir comme du caoutchouc, à mon avis il ne faut pas trop que l’on traîne ici…
Les guides sur place ne sont pas inquiets mais en terme de sécurité ce ne sont pas des champions, d’ailleurs d’autres touristes présents partagent avec nous cet avis.
Finalement on repart avant que nos baskets ne se transforment en chamalows, avec tout de même de belles images dans la tête.

Texte et photos : Adrien Duvillard
Retrouvez les Pralins sur leur blog :
www.lespralinsautourdumonde.com

 

 

Cartes et Itinéraire des Pralins autour du monde : 

 

 

PEROU : 

Données générales

Le Pérou occupe une surface de 1 285 220 km² et possède 2 414 km de côtes.

Le climat est tropical à l'est, désertique et sec à l'ouest. Ces déserts côtiers sont provoqués par la présence d'un courant océanique sud-nord, donc froid, qui remonte la côte Pacifique en bloquant l'évaporation et la formation de perturbations pluvieuses. Dans les Andes(chaîne de montagnes) le climat est tempéré à froid en fonction de l'altitude. Le Huascarán, qui s'élève à 6 768 mètres, est le point culminant du pays dans la Cordillère occidentale.

Parmi les ressources naturelles, on trouve le cuivre, l'argent, l'or, le pétrole, le minerai de fer, le charbon et les phosphates. La pêche constitue aussi une importante ressource naturelle ainsi que les fruits des arbres.

Le pays est sujet aux tremblements de terre. Les inondations et glissements de terrain sont dus au phénomène El Niño. Il existe une activité volcanique dans la zone volcanique centrale des Andes située au sud du pays.

On peut distinguer trois grandes zones naturelles :

la « costa » (côte) bordée par l'Océan Pacifique, 60 % de population, 10 % de superficie ;
la « sierra » (montagne) 30 % de population, 30 % de superficie ;
la « selva » (forêt d'Amazonie péruvienne) 10 % de population, 60 % de superficie.

EQUATEUR : 

Données générales

Situé en Amérique du Sud, l’Équateur comprend 4 régions fort distinctes :

La Costa (côte) est une région côtière chaude et humide. Elle forme une plaine longue de 800 km, s’étalant des versants de la cordillère des Andes jusqu’à l’océan Pacifique.
La Sierra est une région de la cordillère des Andes présentant deux chaînes parallèles de plusieurs volcans de plus de 5 000 m. Le plus haut est le Chimborazo (6 310 m), mais le plus majestueux est le Cotopaxi (5 897 m). L’altitude moyenne du haut plateau andin est d’environ 2 500 m. La région s’étend sur 600 km depuis la plaine de Pasto jusqu’au massif de Loja. Les précipitations sont faibles et les températures moyennes.
L’Oriente (Amazonie) est une région peu accessible, peu peuplée, sillonnée de différents affluents du fleuve Amazone (dont le Napo). Cette région au climat extrêmement chaud et humide ne connaît qu’une seule saison. Elle représente la moitié de la superficie totale du pays.
Les Îles Galápagos sont un archipel considéré comme patrimoine de l'humanité pour la diversité de ses espèces. L'origine des îles est volcanique.

QUATEMALA : 

Données générales

Le Guatemala est un pays montagneux, sauf le long de côtes où l'on trouve des plaines. Le climat est tropical, quoique plus tempéré en altitude. La plupart des grandes villes sont situées dans le sud du pays. Parmi les grandes villes, citons les villes de Guatemala, Antigua, Quetzaltenango et Escuintla. Le grand lac Izabal est situé près de la côte donnant sur la mer des Caraïbes.

Données géographiques :
Superficie : 108 890 km²
Densité : 119 hab./km²
Littoral : 400 km
Altitude minimale : 0 m (océans Atlantique et Pacifique)
Altitude maximale : 4 211 m (volcan Tajumulco)

Source : wikipédia.

 

Au service de la photographie depuis 2001