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Au Mexique

Histoire de la photographie au Mexique (I)


Par : Alain Rio


L'histoire de la photographie… A mesure que je la découvre et vous la fais partager, s'ouvre un champ immense, presque infini, duquel j'essaie avec maladresse d'extirper quelques lignes directrices. Où aller, où commencer, qu'évoquer, qu'oublier. Et comment ne pas répéter ce que des personnes plus spécialisées et informées ont déjà écrit ? C'est ainsi que j'ai décidé de sortir d'une forme d'académisme pour fureter dans des directions qui m'interpellent plus du fait de mes expériences et de mes aspirations. Puisque j'ai la chance de demeurer au Mexique, pourquoi donc ne pas lui consacrer un peu de temps ? La tâche est pour moi d'autant plus palpitante que ce pays a produit et inspiré de grands photographes.


Dès le mois de juin je décidai que j'allais consacrer les deux chroniques suivantes à l'histoire de la photographie au Mexique ! La question fut alors de savoir comment les organiser. L'idée originale était de consacrer la première chronique de la naissance de la photographie jusqu'à Manuel Alvarez Bravo, et la seconde à ce qui s'est passé après son impact. Et puis, en ayant discuté de la chose avec Alejandro, professeur de photographie ici même, il m'a semblé plus approprié d'entrevoir deux aspects complémentaires : Les photographes mexicains du Mexique et une autre chronique qui parlerait de ces photographes de renoms venus d'ailleurs et que le Mexique a tant inspiré. C'est un choix arbitraire, comme l'est toute décision, mais j'espère que vous l'accepterez ou en discuterez. N'hésitez pas à me contacter…


1-Photographes mexicains du Mexique :


La photographie fut introduite au Mexique en février 1840 avec le premier daguerréotype. Grâce à ce matériel, les premiers photographes nationaux, et travaux photographiques sur l'archéologie (Désire Charnay) naquirent. Puis vinrent de nouvelles techniques, l'ambrotype, et le ferrotype, d'un usage plus facile et moins onéreux, qui dès 1848 permirent à la photographie de se développer de manière substantielle.


Dans la ville de Mexico, Antonio Cruces et Luis Campa commencèrent une brillante carrière comme photographes de sa vie sociale et mondaine. Ce sont eux deux qui, un peu comme des pionniers, introduisirent la mode du portrait "carte de visite". Ils acquirent notoriété et reconnaissance. Ces portraits sont aussi un témoignage humain et iconographique de ce qu'était la bourgeoisie de la ville.


photographieParmi les emblèmes de la photographie mexicaine, on ne peut passer sous silence la révolution et la famille Casasola. Don Agustin V. Casasola, fondateur d'une véritable dynastie, recueillit des milliers d'images qui, de Pancho Villa, Obregon, Zapata, ont fait connaître la révolution mexicaine au monde entier. Aujourd'hui encore, la société " Casasola, bazar de fotografia " dirigée par Lupita Casasola, poursuit la tradition qui consiste à diffuser la photographie historique du Mexique, avec ce même souci de qualité qui a fait le renom de la famille.


photographieA partir des années 30, tout un travail de photo journalisme prend forme, sous la houlette des frères Mayo, de Nacho Lopez, d'Hector Garcia, qu'il s'agisse de dénoncer la noirceur de la situation sociale ou d'un témoignage partisan. Cependant, aucun de ces photographes n'aura autant d'influence que Manuel Alvarez Bravo, considéré aujourd'hui comme l'un des grands maîtres de la photographie mondiale. Son aura est telle qu'il m'apparaît nécessaire de m'attarder un peu sur ce photographe de génie. Entouré d'amis de grand renom (Tina Modotti, Henri Cartier-Bresson, Edward Weston, entre autres), il a toujours su garder suffisamment d'humilité, d'esprit d'aventure, de cette rigueur forcenée qui lui ont permis de développer ce talent propre dès le début de sa carrière dans les années 20, et j'allais dire jusqu'à sa mort en octobre 2002, alors qu'il venait d'atteindre cent années d'âge… André Breton qui l'avait bien connu et admiré, en parlait dans ces termes. " Ce pouvoir de conciliation de la vie et de la mort est sans aucun doute le principal attrait du Mexique. En tenant compte de ceci, il dispose d'un registre inépuisable de sensations, des plus bénignes aux plus insidieuses. L'art magnifique de Manuel Alvarez Bravo nous permet…. d'en découvrir les expressions les plus opposées. " En plus des influences d'avant garde Européennes, M.A. Bravo a su très tôt les assimiler tout en gardant son identité profondément mexicaine. Il a exprimé parfaitement cette dualité ou complémentarité dans ses clichés et enseignements, puisqu'il fut aussi professeur de photographie et d'arts plastiques à Mexico.


photographieDes très heureuses influences qu'a eues le grand maître mexicain de la photographie, je crois pouvoir retenir deux noms :


- Lola Alvarez Bravo, qui fut son épouse, aussi une lutteuse infatigable tant pour la défense de la condition de la femme que pour la protection des droits d'auteur des photographes. Elle a d'ailleurs participé activement à la création du " conseil national de la photographie " à Mexico. Mais aussi, elle fut une photographe de grand talent. L'histoire retiendra quelques-uns de ses portraits de Frida Khalo oùl'artiste peintre exprima plus que devant tout autre photographe ses capacités de jeu d'acteur et sa spiritualité. Lola aimait aussi se promener, déambuler dans les quartiers de sa ville et capter dans la rue quelques portraits ou scènes d'une expressivité rare. Et aussi, même si elle refusait de l'accepter puisqu'elle se considérait plus comme humaniste, ses paysages ont retenu l'attention du public spécialisé (Cielo mar y tierra 1950, Erongaricuato 1945, etc.….


photographieEt puis une photographe pour laquelle j'éprouve une profonde admiration et qui fut l'élève de M.A. Bravo à l'UNAM en 1969 avant de devenir son assistante : Graciela Iturbide. Son œuvre se caractérise par des images qui démontrent une grande sensibilité, où faire des portraits signifie aussi participer à la vie des personnes, ainsi qu'au rythme et à la chaleur du peuple mexicain et ses traditions.


Et enfin, Pour tous ceux qui voient dans la photographie un complément, un appui, une autre facette de l'expression artistique à la littérature, Juan Rulfo est un personnage central et emblématique de la culture du Mexique du XXème siècle. Ses travaux photographiques réalisés dams les années 50 et 60 commencent sérieusement à être reconnus, et pas seulement pour leur intérêt sociologique. Il était bien plus qu'un amateur éclairé. C'était un passionné rigoureux de cet art visuel. Il paraît même que prés de 10% des livres de sa très volumineuse bibliothèque étaient des livres de photographie. Tout cela pour faire taire, même s'il n'en est pas besoin, ceux qui poussés par des sentiments douteux, voudraient faire croire que la reconnaissance comme photographe de Juan Rulfo est un processus artificiel attaché à son nom et statut de romancier !


Sources

Sur le net :

En espagnol

-http://www.exposiciongelmanenpuebla.gob.mx/lola.html -http://cdi.gob.mx/index.php?id_seccion=257 -http://www.cuartoscuro.com/58/art1.html -http://www.arte-mexico.com/juanmartin/lolaalvarezbravo/
-http://www.mexicodesconocido.com.mx/espanol/
cultura_y_sociedad/arte/detalle.cfm?idpag=2304&idsec=14&idsub=55
-http://www.fotoperiodismo.org/source/ -html/galeria/johnmraz/texto.html -http://www.jornada.unam.mx/1996/11/03/sem-monsivais.html


En français sur mon blog

-http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2005/06/ un_certain_16_m.html -http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2005/05/ manuel_alavarez.html -http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2005/07/juan_rulfo.html


Livres et revues :

- Livre : Manuel Alvarez Bravo aux éditions " Aperture " Masters of photography - L'excellente revue Alquimia du " Sistema Nacional de Fototecas " numéro 10 consacré à Manuel Alvarez Bravo et publiée en septembre 2003

- " Manuel Alvarez Bravo, le siècle d'un photopoète " de Michel Guerrin paru dans " Le monde du 22 octobre 2002 " - " Les 22 rencontres internationales de la photographie d'Arles - Amérique Latine en plein cadre " de Michel Guerrin, paru dans " Le monde du 27 juin 1991.


Histoire de la photographie au Mexique (II)


Les photographes étrangers du Mexique


Il est impossible de dissocier les photographes des autres artistes venus s'exprimer en terre mexicaine. Le 20ème siècle y a connu un véritable bouillonnement culturel. Non seulement le contexte international a poussé des artistes, aujourd'hui de renom, à fuir les persécutions du nazisme ou du fascisme, mais de plus, la diversité de sa population, sa grande richesse historique pré et post-colombienne et toute la gamme de paysages époustouflants qu'elle offre, ont attiré des esprits curieux, ouverts et bien souvent aventuriers.


Les expériences communes, les interrogations, les débats engendrés par ces rencontres d'artistes mexicains et non mexicains, donnent une identité particulière d'une grande valeur à ce que le Mexique offre aujourd'hui sur le plan artistique, comme ce fut le cas hier.


Bien évidemment, pour cette courte étude, nous nous attacherons seulement à évoquer quelques photographes étrangers qui ont eu une influence particulière. Qu'on me pardonne si j'en oublie, mais je ne prétends aucunement à une étude exhaustive.


photographieCet allemand est connu et reconnu comme un géant de la photographie mexicaine, même si en arrivant au port de Veracruz pour la première fois en 1906, Hugo Brehme ignorait le destin qui lui était réservé. A quoi songea-t-il lorsqu'il foula pour la première fois le sol des Mayas ? Au studio de photographie qu'il allait y installer, alors qu'en Allemagne la tâche avait été rendue périlleuse par la force et le niveau de la concurrence ? A l'échec de son expédition sur le continent noir ? A sa belle Augusta restée en Allemagne ? Ou fut-il si captivé par les beautés pittoresques de ce qui allait devenir sa nouvelle nation, jusqu'à sa mort en 1954, qu'il en oublia même son passé ? Dès son arrivée, il allait développer une activité photographique intense qui allait influencer de nombreux photographes. L'emblématique Manuel Alvarez Bravo dira sur la fin de sa vie que sa rencontre avec Hugo Brehme avait été la plus importante de cette époque de sa vie. Bien qu'il ait été présent au moment de la révolution mexicaine (l'une de ses photos de Zapata est considérée par beaucoup comme la plus parlante de tous les portraits jamais pris du révolutionnaire), l'œuvre de ce photographe immigré, de tendance pictorialiste, nous montre surtout des personnes, des paysages, des villes et des monuments. Selon certains, elle manque de réalisme et ne se focalise pas assez sur les problèmes sociaux de son époque.


photographieCette dernière critique ne peut s'appliquer à Tina Modotti, très jolie femme pleine de fougue et d'aspirations révolutionnaires, arrivée d'Hollywood où elle avait été actrice, en compagnie de son amant Edward Weston. L'un et l'autre parcoururent le pays et y vécurent leurs passions de 1923 à 1926. Elle lui fit rencontrer des artistes mexicains (Diego Rivera, Siqueiros, Orozco, Frida Khalo, Manuel Alvarez Bravo) et même si sa trajectoire artistique est fort différente de celle de son amant, le Mexique a sans aucun doute marqué un tournant pour eux deux. De la suite de sa vie jusqu'à sa mort mystérieuse dans un taxi à Mexico en 1942, est-ce la photographe ou la révolutionnaire membre du parti communiste (elle aurait été impliquée, entre autres, dans la tentative d'assassinat du président du Mexique Pascual Ortiz Rubio) qui prime ? A moins que ces deux " chapeaux " ou " professions " ne fussent indissociables, tant à Cuba en 1928, à Berlin en 1930, en Espagne de 1935 à 1938 ou même à son retour au Mexique. Les historiens de la photographie l'ont longtemps ignorée jusqu'à ce qu'en 1991 et 1993 deux de ses oeuvres de photographe, " Roses " et " two Callas " aient atteint des prix de vente incroyablement élevés aux enchères, et leur ait rappelé son existence. On peut discuter sur la question de savoir si Modotti est ou non une création du marché de l'art, ou si les quelques 250 images qu'elle a produites dans le Mexique des années 20 ont été ou non surévaluées par des éléments de sa vie aventurière et ses rencontres. Cette question ne se pose évidemment pas pour celui qui fut son amant et utilisa son corps pour proposer les plus beaux nus de sa production d'artiste : Edward Weston. Même si, après son retour du Mexique pour la Californie en 1926, il eut une vie moins mouvementée, l'expérience qu'il y avait acquise a contribué à son développement, en dépit de la " beauté froide " de son oeuvre où s'exprime moins de passion. On retiendra surtout de cette période qui nous intéresse, outre les nus les plus accomplis, quelques incroyables représentations de dunes.


Si le Mexique a pour vocation, entre autres, de servir de refuge aux âmes aventurières et révolutionnaires, nous ne pouvons passer sous silence l'intense activité photographique qu'exerça Gertrude Durby (1901-93) pendant 40 ans. La vie de cette femme mérite au moins un roman. Ses convictions politiques et sociales, assumées depuis son adolescence, ont exposé cette suissesse aux dangers de la déportation et l'ont réduite à la clandestinité jusqu'à ce qu'elle se réfugie au Mexique en 1940. Elle vit dans la photographie non pas une fonction esthétique, mais un instrument de lutte et de dénonciation qui la poussera à s'intéresser de près à la situation des minorités ethniques et particulièrement des Lacandons. Pour le respect qu'elle leur témoigna, elle reçut en retour une confiance qui lui permit de dresser un portrait unique de ces peuples des Chiapas. Dans sa maison de San Cristobal de las Casas, aujourd'hui transformée en musée et qui porte le nom de " Na Bolom ", se trouve un magnifique registre de la vie indigène des communautés indiennes des Chiapas.


Une autre photographe, dans un pays considéré comme " machiste ", a éclairé le monde de la photographie : Mariana Yampolsky (1925-2002). Fille d'un sculpteur russe et d'une allemande, elle vécut son enfance à Chicago jusqu'à l'obtention d'un diplôme d'art et de sciences humaines. Au même moment mourait son père. Elle décida donc de quitter Chicago pour participer au Mexique à un atelier d'art graphique. Puis elle entra à l'école d'art " La Esmeralda ". Elle rencontra Lola Alvarez Bravo dans l'Académie de San Carlos et dès lors, elle se décida à parcourir la république mexicaine du nord au sud en arrêtant son regard dans chaque ranch, ferme et village. Son œuvre se transforme en " exaltation des racines et traditions du Mexique, sans même tenter une fausse idéalisation de ce qui est populaire ". Cette œuvre unique de plus de 60 000 clichés est le fruit d'un regard unique qui s'explique peut-être, comme l'analysait Elena Poniatowska dans un très beau texte qu'elle lui a consacré en 1998, par le fait que pour l'artiste, " la photo est un bonheur et non une profession ".


Enfin, si on considère que l'histoire ne doit mentionner que ceux qui ne sont plus présents pour la commenter, la mort en mars 2005 de Walter Reuter à 99 ans, nous permet de conclure cette chronique sur un être lui aussi exceptionnel dans la photographie mexicaine. Importance quantitative si l'on considère les 120 000 clichés que ce photographe d'origine allemande a pris principalement au Mexique. Importance qualitative aussi qui allie esthétisme et recherche ethnographique pour ses images de 20 communautés indigènes du pays. La force de ses convictions politiques à une époque où les affirmer était périlleux, ajoute à la consistance du personnage. A Berlin dont il était originaire, une manifestation interdite de travailleurs fut durement réprimée et se solda par plus de 30 morts. Le jeune Walter, alors salarié d'une imprimerie, plus socialiste que romantique, voulut créer un mouvement de protestation, qui eut pour conséquence la perte de son emploi et l'inscription de son nom sur une liste noire lui interdisant de travailler dans l'imprimerie. Après avoir collaboré comme photographe pour un quotidien de gauche, il dut fuir en Espagne les persécutions nazies. En 1936, Franco arriva au pouvoir par coup d'état. Walter Reuter s'enrôla alors dans la milice andalouse aux ordres de la Jeunesse Socialiste Unifiée. Son arme, des photographies qu'il faisait parvenir à des agences new-yorkaises. Il fut interné dans un camp de concentration en France en 1939 dont il s'échappa pour Casablanca. De là, il fut fait prisonnier et dut par contrainte participer à la construction d'une ligne de chemin de fer. De nouveau fugitif, il s'embarqua pour Veracruz en 1942. Depuis lors, il a sillonné le Mexique pour capter dans ses appareils photo, avec constance et respect, principalement les différentes communautés indigènes du pays. Sa fille Hely, avec le bénéfice d'une bourse de la FONCA, entreprit, il y a 6 ans, l'archivage de ces négatifs correspondant à 50 années d'activité photographique. Bien qu'ils soient encore dans un bon état, et pour beaucoup en couleur, ce travail de pérennisation tarde à s'achever par manque de moyens financiers. Il nous reste à espérer que les pouvoirs publics et les mécènes intéressés dans la préservation de cette œuvre unique, mémoire du siècle dernier et de toute une culture, se manifesteront avant qu'il ne soit trop tard.


Crédits : Je tiens à remercier tout particulièrement François, Roland Quilici, Susana Rámirez qui, chacun, m'ont apporté leur concours précieux.


Sources :


Sur le net

En espagnol :

-http://www.artesvisuales.com.mx/yampolsky/fundacion.html -http://www.mexicodesconocido.com.mx/espanol/cultura_y_sociedad
/personajes/detalle.cfm?idpag=2148&idsec=20&idsub=0
-http://www.elmundo.es/elmundo/2005/ 03/21/obituarios/1111430765.html -http://www.jornada.unam.mx/2003/07/01/02an1cul.php? origen=cultura.php&fly=1
-http://www.jornada.unam.mx/2003/07/ 01/02an1cul.php?printver=1&fly=1
-http://www.zonezero.com/exposiciones/ fotografos/yampolsky/default2.html -http://redescolar.ilce.edu.mx/redescolar/biblioteca/ special/yampolsky/mariana2.htm
-http://www.jornada.unam.mx/2005/03/21/a11n1cul.php
-http://redescolar.ilce.edu.mx/redescolar/biblioteca/ special/yampolsky/mariana1.htm


En anglais :

Tout ce qui concerne Tina Modotti et Edward Weston sur le site : -http://www.masters-of-photography.com


Livres, revues et articles :

L'excellente revue Alquimia du " sistema Nacional de Fototecas " numéro 16 consacré à Hugo Brehme et publiée en hiver 2002- 2003

"Tina Modotti, créature sanctifiée par le marché de la photographie" de Michel Guerrin, paru dans "Le Monde" du 5 juillet 2000.

"La beauté froide des images d'Edward Weston" de Michel Guerrin, paru dans "Le Monde" du 11 octobre 1995.

"La passion de Tina et d'Edward" de Michel Guerrin, paru dans "Le Monde" du 20 octobre 1995.


Pour en savoir plus sur l'auteur de cette rubrique :


Chronique par Alain RIO
Blog : http://noravr.blog.lemonde.fr/
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