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Les Pralins : Mexique, Colorado

 

MEXIQUE

Le paso San Francisco

Vendredi 29 mai 2009
Il existe plusieurs solutions pour passer en Argentine depuis le nord de Santiago, le paso Agua Negra, le paso San Francisco et le paso De Jama. Tous sont à plus de 4500 m. Le paso de Jama on va le faire d’ici trois semaines pour revenir sur le Chili, à San Pedro de Atacama.

On a choisi le paso San Francisco et c’est un des moments les plus forts de ce début de voyage. La montée commence à Copiapo côté Chili, tout de suite on se retrouve dans un désert aride où le vert est une option non utilisée par mère nature. La piste avance au fond de la vallée et de chaque côté des montagnes grises sans arbres, seuls quelques arbustes brûlés par le soleil persistent sur les pentes sablonneuses et sans vie. Pendant une heure la piste ne semble pas monter réellement, finalement on commence les lacets pour arriver sur ce qui ressemble à un plateau. Le camping car se comporte bien, il ne semble pas souffrir plus que ça. Sur le plateau on trouve des pistes qui partent à droite et à gauche vers des mines de cuivre. On continue suivant quelques lacets serpentant au milieu d’un canyon qui nous amènent un peu plus haut, de nouveau sur un autre plateau. Le camping car commence à avoir quelques difficultés à garder les régimes et j’ai du mal à enclencher le turbo. On ne sais toujours pas à quelle altitude nous sommes, aucune indication sur le bord de la piste à part les kilomètres depuis Copiapo. A la borne 134 km, sur un plateau entouré de belles montagnes, on décide de s’arrêter pour y passer la nuit. Le décor est magnifique, les montagnes ont des nuances de couleurs entre le gris, le rouge et le vert du minerai de cuivre oxydé (je suppose).

La nuit je vais faire un tour dehors et je contemple le ciel. De ce côté de la terre la voûte céleste est vraiment magnifique et la voie lactée ressemble à une traînée blanche dans laquelle la ceinture d’Orion et les pléiades dégagent toute leur beauté.
Les nuits sont fraîches et le matin il fait 6° dans le camping car, après un bon petit déjeuner les enfants sortent jouer et le soleil commence à sortir ses rayons chauds. Avec Sophie et Noa on décide de monter au sommet de la petite montagne juste en face du camping car. La pente est sablonneuse et on avance difficilement mais on trouve des chemins de travers et notre pas se fait plus sûre. Le souffle est un peu court mais sans plus, on ne sais toujours pas à quelle altitude nous sommes. Arrivée au sommet, au bout d’une heure de montée, on contemple la vallée qui s’étale sous nos regards ainsi que les montagnes avoisinantes remplies de ces mêmes couleurs minérales. Une impression de calme et de paix se dégage de ce lieu, on se est tellement bien ici qu’on décide de rester une nuit de plus. En redescendant, la pente de sable nous permet de courir en douceur, tout en dégageant un nuage de poussières à chaque glissade.

Plus tard dans l’après midi, un Hollandais au volant d’un Land Rover s’arrête près de nous, en discutant on lui demande à quelle altitude on peut- être. Sortant son altimètre électronique il nous dit : 3400m ! On pensait être à 2500 m, pas plus ! Et dire que ce matin on a fait une heure de montée avec Noa à certainement plus de 3800, et sans problème. C’est très rassurant car on ne savait pas comment se comporteraient les enfants entre 3000 m et 4000 m. La journée se termine et on va passer notre deuxième nuit plus haut que prévu et finalement c’est une bonne acclimatation pour le passage du col demain à plus de 4700 m.
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Le lendemain, le temps de tout préparer, on part vers 8h30. La piste continue à monter en pente douce sur encore une vingtaine de kilomètres avant de commencer les véritables lacets. Le décor est toujours aussi beau et on s’arrête souvent pour prendre des photos. Le camping car monte tranquillement en deuxième, de tout façon la troisième ne tient pas. Les enfants vont bien, personne n’a mal à la tête. Au sommet on retrouve un plateau immense avec des sommets enneigés au loin et sur le côté un panneau annonce : frontera 125 km. On doit à être à 4000 m, cela veut dire qu’on va rester à cette altitude et même plus pendant au moins encore facilement trois bonnes heures.

La piste est excellente, rien à voir avec le ripio de la route 40 ! On roule une heure et on se retrouve face à notre premier salar, juste avant la douane chilienne. C’est un lac de sel entouré de montagnes aux pointes enneigées, c’est beau, très beau. Après le passage de la frontière on recommence à monter, on arrive sur les hauteurs d’un petit canyon. En contre bas, on découvre un rio avec un bon débit d’eau et autour de lui une belle végétation verte avec des reflets jaunes, surprenant à cette altitude car nous sommes maintenant vers 4400 m. Plus loin, encore une autre plateau ! Le soleil tape fort et à chaque pose pipi (on boit énormément en altitude) personne ne sort sans lunettes ni chapeaux. Encore une petite heure de route et derrière une falaise se dévoile à nos yeux la Laguna verde…un lac naturel de couleur émeraude. Que la nature est belle quand on la laisse tranquille. Les enfants se baignent dans des sources d’eaux chaudes sur le bord du lac, mais on décide de ne pas rester trop longtemps, la pancarte indique plus de 4300m.

Et voici le sommet du col, le paso San Francisco à 4726 m. J’immortalise l’instant. Bravo les enfants, vous avez passé avec les honneurs votre baptême des 4000 m. La descente vers l’Argentine est moins spectaculaire, c’est une route longue de 200 km jusqu’à Fiambala, la prochaine ville. Au total nous avons fait aujourd’hui plus de 350 km, dans un décor superbe avec une nature puissante. Nos yeux sont remplis d’images magiques, nos esprits libres de toutes pollutions, un grand sentiment de liberté nous habite. Ce fût vraiment une très belle journée.

Dans les étoiles…

La région nord du Chili est un nid d’observatoire, le ciel est ici un des plus pur de la planète. On y retrouve parmi les plus grands observatoires du monde notamment le Tololo et plus récemment Gemini. En remontant la vallée del Elqui on s’arrête à Vicunia pour se renseigner sur ces observatoires (à l’office du tourisme bien sûre !). Il y en a un qui s’appelle Mamallurca qui a été spécialement conçu pour être visité, mais les réservations sont quasi complète pour ce soir. Finalement on décide de monter à l’observatoire pour y passer la nuit, même si à l’office il m’ont dit qu’on ne pouvait pas y dormir…

Arrivée la haut un garde nous demande si on a réservé, après discussion non seulement il nous trouve 5 places mais en plus il nous autorise à dormir sur place ! La soirée fut géniale, on a pu voir des nébuleuses, des amas d’étoiles et touche finale vers 1h du matin saturne s’est levé à l’horizon et on a pu admirer son anneau au téléscope. Les filles étaient super contentes, même si elles se sont un peu perdu entre la galaxie, la voie lactée et le système solaire ! J’ai essayé de faire des photos du ciel ce soir là mais…trou noir ou chou blanc comme vous voulez.
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On a passé une belle soirée.

Teotihuacan

Mercredi 3 juin 2009
Nous n’avions pas prévu de passer par le centre du Mexique et on avait fait une croix, à regret, sur Teotihucan. Notre route initiale passait par la côte pacific mais comme je l’ai dit dans un post précédent, la chaleur nous a orienté vers la montagne. Finalement, après Oaxaca la route nous mena tout naturellement vers Teotihucan, qui est l’un des sites les plus majestueux d’Amérique centrale. Après avoir évité, non sans mal, le centre de Mexico nous sommes arrivés en fin de journée sur le site, et suite aux renseignements pris auprès des gardiens nous avons trouvé un campement unique, face aux pyramides ! La classe !

Le lendemain on se leva de bonne heure, afin d’éviter la foule et profiter du site en toute quiétude. Mais la psychose générée par la fièvre Méxicaine avait déjà fait son oeuvre et le site était désert ! Il y avait seulement 5 touristes, les pralins ! Une vraie aubaine pour nous, mais très triste en même temps car c’est toute une économie qui accuse le coup et les ressources des gens qui en vivent ne sont pas aussi larges que chez nous…

Le site fait plus de quatre kilomètres de long, son axe principal est constitué d’une grande allée du nom de “l’allée des morts”. De chaques côtés se dressent comme des gradins donnant une allure solennel à l’allée. Au début de cet axe central, la pyramide de la lune domine un centre de cérémonie très grand, dégageant également l’impression que Teotihuacan était vraiment l’endroit où les hommes devenaient des Dieux. C’est d’ailleurs à la pyramide du soleil, située à gauche de l’allée des morts que l’initiation avait lieu.
Nous sommes montés au sommet de cette pyramide, qui n’est pas encore fermée au public, mais ça ne saurait tarder si les autorités locales veulent conserver la beauté de ce monument.

Le site est grand et d’après les écrits c’était le centre de l’empire Astèque, plus de 100 000 personnes vivaient ici en son temps. Mais nous avons un souvenir plus fort de Tikal, au Guatemala, l’endroit paraissait encore vivant, tandis qu’ici on ne ressent pas la même chose. Ce n’est pas la même énergie. Mais quand même, ces civilisations savaient quelque chose que l’on a oublié…

Petite anecdote sur la police Méxicaine !
En quittant le site vers onze heures, on reprend la route qui devait nous mener au nord de Mexico, en contournant la ville par droite. C’était sans compter le peu d’indications qui finalement nous menèrent à la limite de Mexico mais du mauvais côté ! Je m’explique…Pour limiter la circulation, on peut rouler dans la ville seulement si le dernier numéro de la plaque correspond au tableau édité par la police. Nous étions un samedi et ce jour là les numéros en 9 n’avait pas le droit de rouler (fallait-il le savoir !). A l’embranchement de la bretelle d’autoroute qui devait nous mener hors de la ville, une voiture de police nous fit signe de nous garer sur le côté…8099 ZK 74, c’est le numéro de ma plaque !
C’est la seule fois depuis le début de notre voyage que nous avons subit de la corruption, car après une négociation impossible (il me demandait une amende de 5000 pesos), un séjour au distributeur de billes pour montrer que ma carte ne marchait pas (si, si, c’est vrai !) j’ai finalement laissé le contenu de mon porte feuille, soit 800 pesos, pour pouvoir enfin repartir ! J’ai bien cru que nous allions passer la nuit à la fourrière…

Colorado USA

Le Colorado…8 mois après!

Mercredi 29 juin 2009
Nous Je reprends le travail d’écriture après un petit mois d’arrêt, ce n’est pas que je n’avais plus envie de communiquer mais notre rythme nomade s’étant arrêté pour quelques temps, je n’étais plus dans le même état d’esprit. Toute fois, je ne peux pas laisser nos fidèles lecteurs sans nouvelles plus longtemps !

La remontée du nord du Mexique a été assez rapide, non seulement parce que nous avons évité la côte à cause de la chaleur mais aussi, et surtout, par la pression exercée par les enfants pour revoir leurs grand parents et faire du cheval. Tout juste s’ils ne me disaient pas de rouler jour et nuit ! Le passage aux Etats Unis a eu lieu à Laredo, au Texas, et franchement je pensais la frontière Mexicano-Américaine compliquée et très réglementée mais c’est un vrai gruyère. On est loin de l’image qu’on sans faisait…
Maintenant nous sommes dans le Colorado et les enfants ont retrouvé leurs grand parents avec joie. Ils faut les voir sur un cheval, des vrais cowboys avec leur chapeau et les bottes qui vont avec !

Depuis le 25 juin la meilleure amie des filles, Luna, les a rejoint au ranch en compagnie d’autres amis, Armand, Françoise et leurs enfants, tout ce petit monde vit à côté de chez nous à Praz sur Arly. On retrouverait presque une vie de quartier !

Texte et photos : Adrien Duvillard
Retrouvez les Pralins sur leur blog :
www.lespralinsautourdumonde.com

 

 

Cartes et Itinéraire des Pralins autour du monde : 

 

 

MEXIQUE : 

Données générales

Le Mexique est un pays situé en Amérique du Nord. Il partage des frontières terrestres avec les États-Unis (3 326 km) au Nord et avec le Belize (193 km)[20] et le Guatemala (962 km) au Sud. Il possède de nombreuses façades maritimes (10 143 km) notamment avec l’océan Pacifique et le golfe de Californie (7 338 km) à l’Ouest et avec la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique (2805 km) à l’Est. La superficie totale du pays est de 1 972 550 km² en incluant environ 6 000 km² d’îles dans l’océan Pacifique, le golfe de Californie, la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique. La zone économique exclusive (ZEE) mexicaine s’étend sur 370 km à partir de chaque côte et totalise environ 2,7 millions de km². Le territoire comporte aussi quelques îles comme Guadalupe et Revillagigedo (Pacifique). On trouve aussi de nombreux volcans. Le pic de Orizaba culmine à 5 700 m, tandis que le point le moins élevé est la Laguna Salada qui se trouve à 10 m en-dessous du niveau de la mer. Le pays est sujet aux tremblements de terre, parfois très violents.

Parmi les ressources naturelles, on trouve l’argent, le cuivre, le gaz naturel, l’or, le pétrole, le plomb et le zinc.

 

 

 

Source : wikipédia.

 

Au service de la photographie depuis 2001