Auteur : Alice Thomas |
Auteur : Hervé Cornette |
Auteur : Côme Légaut |
La critique d'Hervé Cornette
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La critique d'Hervé Cornette
Ça va ti vouz otes ? Mi cha va….
Je vois mes collègues du carnaval de Bergues me dire que je déraille. Ils ont un peu raison, les berguois, les berguenards ne parlent pas ch’ti. L’accent est un vrai accent du nord, les anciens parlent encore le flamand. Mais bon, hier c’était carnaval. Il y avait soleil, bref de la bonne humeur…et j’étais un peu chez moi pour y avoir habité. C’était vachement sympa.
Hein, les carnavaleux ?
Heureusement pour la une….. Le sujet: la végétation qui prend le dessus sur le minéral ? La petitesse de la fleur parmi l’immensité ? Uniquement la fleur ? Le souvenir de la prise de vue acrobatique ? C’est le seul sujet qui marche pour moi. Car, de mettre cette fleur plein centre aurait pu marcher si cela avait été avec un vrai format carré. La petitesse de la végétation ne se détache pas assez car la profondeur de champ est trop importante et elle est vraiment petite par rapport au fond. Le minéral du premier plan n’est pas assez détaillé pour faire « minéral », pas de matière.
La deux me laisse de bonne humeur, normal je l’aime beaucoup, pas uniquement parce que c’est une photo que je présente, mais parce qu’elle raconte une histoire. Vous avez le droit de ne pas l’aimer, exprimez vous. Racontez-moi l’histoire qu’elle vous suggère. Je vous la raconterai une fois que vous aurez écrit ce qu’elle vous raconte.
La trois me laisse encore de bonne humeur pour d’autres raisons. Paysage « tout bête ». Et c’est souvent ceux là les plus délicats à faire. Un beau panoramique bien proportionné. Comme quoi il n’est pas obligatoire d’avoir un ciel bleu azur pour montrer la Tour Eiffel et la trouver belle !! Un tiers de sol et un tiers de ciel : ces proportions ont pour conséquence d’allonger encore plus cette vue. Une bonne opposition entre la partie ancienne de Paris avec la tour Eiffel et le champ de Mars, la droite, et la partie plus moderne avec les tours du treizième, la gauche (sans connotation politique, ne me faite pas dire ce que l’auteur à peut être voulu dire ? ?). Le traitement, peu contrasté et « sale » ajoute une autre interprétation : Paris et sa pollution. Personnellement je trouve que le vignetage est un peu trop fort. Mais bon, globalement c’est un détail pour moi.
Alors, mesdames et messieurs, de bonne humeur ?
A vous !
Hervé Cornette
La critique de POV
La critique de POV
Bonjour à tous, salut Hervé,
Photo 1.
1er avril de rigueur, la photo 1 est un sacré... poisson d'avril.
Comment manquer à ce point de jugement pour soumettre en l'état ce cliché champêtre sur un site d'amateurs et passionnés de beau travail
photographique ?
C'est du même niveau que le portrait intimiste du mois dernier. Sans le moindre intérêt et vide du moindre effort.
Je passe.
Photo 2.
La seconde photo proposée est à l'inverse pleine de sens. Et d'intention. Mis à part - ce que je regrette - le peu d'attention portée à la rigueur des perspectives (sur le coup chancelantes), je salue le traitement du sujet. Ici, on témoigne d'un moment ; on raconte quelque chose.
L'atmosphère ambiante est à propos. Je réfute en revanche le cadrage (ah ! ce 24/36 quand tu nous tiens.). Les paraboles coupées au 1er plan à gauche ne participent pas (à mon sens) à l'ensemble. L'auteur, essaye donc un recadrage ... carré, et imagine ce que le résultat aurait été avec un 6/6 chargé de Tri-X dans les mains...
Une toute autre histoire ;)
Photo 3.
La 3 me laisse plus perplexe.
Je ne lis pas bien le sujet. Trop confus pour moi. J'ai besoin d'être guidé. Le vignettage ne m'aide pas. Au contraire.
Oui, c'est Paris ; et alors ?
Désolé. Pas convaincu.
A mai.
Bon travail à tous.
+
POV