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PHOTOSHOP CS5 pour les Photographes

La bible de la bible pour tous les photographes désireux de poursuivre leur art au post-traitement de leurs clichés, avoir en main un véritable labo numérique comme certains avaient, ont encore, un labo argentique…

Ce livre c’est vraiment du lourd dans tous les sens du terme : 725 pages en tenant compte du sommaire (ou table des matières), en début d’ouvrage, toujours aussi précis et comportant pas moins de 16 pages accompagné de son complément en fin de livre d’un index bien souvent très utile.

15 chapitres détaillés, clair et précis permettant, notamment grâce aux exemples pratiques et au CD joint, d’approcher tout d’abord l’entier des possibilités de ce logiciel, puis, l’expérience venant (oui, la post-production numérique est un vrai métier et demande autant d’attention, de précision que les tireurs argentiques) de maîtriser le plus parfaitement possible la totalité de la chaîne de production d’une photographie… quoique l’auteur nous invite dans son introduction à lire un autre livre (de qui ?) à venir et destiné à « acquérir des connaissances encore plus approfondies »

 1°) Principes de base de PHOTOSHOP
Ici sont expliqués les mode d’installation du logiciel, interface ou plan de travail du logiciel lui-même et du plug-in, désormais quasi indispensable, Camera Raw et également la revue dans l’ensemble des outils.

Il peut être cependant étrange de trouver en début du chapitre quatre pages dont deux pour une « vue d’ensemble des chapitres du livre » et deux pour « comment utiliser cet ouvrage » ; personnellement, ces dernières, si elles devaient exister (mais à quoi vais-je désormais servir, moi ?) auraient eu leur place dans ou juste après l’introduction ? 
 
  2°) Configuration de Photoshop
Ouf, bien que l’auteur ait une préférence personnelle pour Macintosh, il admet que le système d’exploitation Windows permet de travailler avec le même niveau de performance… Mais les autres ??

Quelques conseils, basiques mais toujours très utiles à rappeler, sont donnés tels que le bon étalonnage de l’écran, la sauvegarde des fichiers ou encore l’utilisation des performances de son matériel informatique en regard de Photoshop. Mais, plus surprenant et non moins intéressant, il est également question, peut-être trop brièvement, de l’environnement de travail post-production.

 3°) Traitement des images par Camera Raw
Bien que Camera Raw soit un programme à part entière et donc un module externe à Photoshop, ce chapitre qui lui est dédié comporte pas moins de 125 pages brutes… comme peuvent l’être nos photos provenant sans aucun traitement de nos capteurs si, en photographes avertis, nous avons privilégié le format Raw.
Ceux qui ne gèrent que le Jpeg, bien obligés pour une question de productivité ou tout simplement par ignorance, passeront leur chemin.

Je conseille toutefois aux derniers de lire attentivement ce chapitre : je suis sûr qu’ils se laisseront convaincre… d’autant plus que Camera Raw est plus puissant que certains outils livrés par les fabricants de nos chers (…) appareils.

En tout cas, pour ce qui me concerne, je suis entièrement convaincu et me tait pris par cette intense lecture !

 4°) Accentuation et réduction du bruit
Bizarre… en discutant avec mes amis photographes (je viens tout juste de sortir d’une exposition), nous convenions que le traitement du bruit devait se faire par le programme décrit juste précédemment ? Et, bien, je suis rassuré, l’auteur est pleinement d’accord et poursuit par l’utilité incontournable de ce plug-in ; c’est donc bien plus de 125 pages qui y sont consacrées, mais avec raison…

Vous traitez donc, un max, dans Camera Raw et passé à PSP pour le reste du traitement.

Mais oui, PSP reste indispensable notamment pour sa gestion des calques et autres finesses de travail.

 5°) Techniques essentielles de correction d’images
Là encore bien des possibilités sont exploitables par Camera Raw voir redondantes avec PSP, mais voir ci-dessus !

Tout y passe le panneau de réglage, les hautes et basses lumières, les corrections chromatiques, etc…

On rentre dans le dur…

 6°) Noir et blanc
Je pense que, désormais, tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut prendre ses images en Raw, à la rigueur en Jpeg, ET en couleurs même si l’on désire pour telle prise de vue agir en NB.

Ainsi, vous bénéficier d’un spectre plus large et donc plus de matière à gérer.

 7°) Extension de la plage dynamique
J’avais bien compris son utilité, mais n’en avait pas bien compris le fonctionnement ; maintenant, après lecture ma gamme de compréhension s’étend à une plage nettement plus élargie.

D’ailleurs, pour les sceptiques, les exemples photographiques montrés sont édifiants !

À ce propos, c’est le moment, j’y pense et suis à la moitié des chapitres à rendre compte,  je tiens à souligner la qualité des photos présentées et la clarté des exemples qui sont vraiment simples à reproduire sur ses propres productions.

 8°) Retouche d’images
Je n’y avais pas pensé avant car le sujet ne préoccupait pas vraiment ; mais, il semble bien que ce que nous avons vu jusqu’à maintenant relève du travail opératoire normal d’un cliché : aucun bidouillage, donc…

Mais, c’est bien connu, et il faut bien le dire, PSP est reconnu pour cela : avec lui on peut tout réaliser ; tout et même autre chose !!

Bon, bien sûr, 35 pages seulement à cet exercice qui a fait, fait et fera encore, l’objet de nombreux ouvrages, peuvent paraître léger ; mais, toutefois non légères puisque le potentiel des possibilités est mis à l’évidence. À vous de vous activer, bon courage et bonnes nuits blanches si je considère que le jour est réservé à la prise de vue même si l’inverse peut être vrai.

 9°) Calques, sélections et masques
Attention, à mon humble avis, nous rentrons dans le dur du dur du logiciel ; d’ailleurs l’auteur ne s’y trompe pas puisqu’il a réservé à ce chapitre 87 pages de ce qui fait, ça va sans dire, mais cela va mieux en le disant même si je l’ai déjà dit, ce chapitre fait l’essentiel de ce logiciel pour photographes (et certainement autres faiseurs d’images, mais c’est une autre histoire).

Vous y trouverez de quoi et comment sublimer ou détourner vos images en utilisant les nombreux outils et possibilités à votre disposition et aussi comprendre pourquoi est-ce que, à ce jour, PSP est indispensable et Camera Raw seulement complémentaire…

 10°) Filtres essentiels à la correction
Avec ce chapitre se termine le tour, en 505 pages, des capacités de ce logiciel à magnifier vos photographies pour en faire de véritables œuvres d’art !

 11°) Gestion des images
Vous allez (ré)apprendre la nécessité de gérer correctement les innombrables fichiers que vous avez gentiment dispersés dans vos disques durs. Il faut que j’en prenne de la graine avant une cata annoncée !

C’est un vrai procédé d’archivage, de recherche et visualisation de vos photos qui vous est proposé ; profitez-en.

 12°) Gestion des couleurs
C’est bien, et souvent très utile, d’obtenir une belle photographie, peaufinée lors d’un travail acharné sous PSP, mais c’est parfois bien et indispensable de les produire sur papier ou autres supports ou encore autres périphériques; alors quid du respect de son travail, notamment les couleurs ?

Une fois les solutions appliquées, vous pourrez passer directement au chapitre suivant

 13°) Impression
Pour une bonne image qui fasse bonne impression, quelques réglages spécifiques et l’affaire est dans le sac prête à être exposée.

Rien de plus valorisant que d’obtenir sur papier la réplique exacte que ce que l’on obtient à l’écran !

 14°) Images pour le web
Bien sûr, principalement, il sera question de compression, choix du fichier à adresser selon le moyen d’utiliser la toile.

Mais peut-être, découvrirez-vous, tout comme moi de cette possibilité « Zoomify » (encore un plug-in) qui permettra à votre visiteur de zoomer sur votre propre image.

 15°) Automatisation de Photoshop
Ce livre se termine par une des fortes capacités de ce logiciel : automatisation des tâches par l’utilisation des scripts déjà présents mais pouvant être enrichis par les vôtres ou l’ajout encore et toujours de nombreux plug-in dont le nombre n’a de limite que celui de leurs créateurs…

Oui, en fermant ce livre, je confirme et signe (voir ci-dessous) : il s’agit bien de la bible de Photoshop.

Lire le livre c’est adopter le logiciel malgré le fait que les exemples animés contenus dans le DVD ou donnés via les nombreux liens sur le web, soient uniquement et exclusivement en anglais. Que peuvent faire les photographes ne connaissant que la langue de Molière ? Comment prendre connaissances des compléments d’informations qui semblent être bien utiles à tous et chacun ?

J’aurais également un petit regret : qu’il ne soit pas joint le logiciel à l’essai pour 30 jours permettant ainsi de convaincre les hésitants à passer à cette version… bien évidemment, il existe nombre site, et Adobe lui-même, le proposant ! 

Références du livre :

PHOTOSHOP CS5 Pour les photographes
De Martin Evening

Éditions Eyrolles
726 pages – 39,90€ (DVD inclus)

Jean-Claude Barousse Pour en savoir plus sur l'auteur de cette rubrique
Chronique par JC Barousse
Site : http://jcbarousse.free.fr
E-mail : jcbarousseATfree.fr (remplacer AT par @)
Au service de la photographie depuis 2001