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Ouzbékistan - Khiva

 

Ouzbékistan - Khiva

Par Didier Volff

Séjour en Ouzbékistan en septembre 2008 : KHIVA

Une escapade de deux semaines en Asie Centrale, plus particulièrement en Ouzbékistan : Tachkent, Khiva, Samarcande, Boukhara, Shakrisabz et Fergana.

L'accent est mis ici sur la ville de Khiva, située dans une oasis du cours inférieur de l'Amou-Daria et dont le centre historique, Itchan-Kala, est classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1990.

Repères historiques

Au IVe siècle, Khiva fait partie du royaume perse de Kharezm dont la prospérité s'appuie sur un système d'irrigation qui met à profit les eaux de l'Amou-Daria.

Conquise par les Arabes en 712, elle est prise par les Mongols en 1221, puis par Tamerlan à la fin du XIVe siècle avec l'ensemble du Kharezm. En 1512, elle est conquise par les Ouzbeks qui fondent les deux grands khanats de Kharezm et de Boukhara, puis au XVIIIe siècle, celui de Kokand.

Khiva contrôle les routes caravanières entre la Volga et l'Asie centrale; elle est le dernier relais avant la traversée du désert iranien. Capitale du nouvel État, elle deviendra, en 1643, celle du khanat de Khiva qui se maintiendra jusqu'en 1740.

Au XIXe siècle sous les Koungrats, Khiva recouvre son indépendance et atteint son apogée. C'est l'époque de la construction de ses grands monuments islamiques.

Morphologie urbaine

Khiva se partage entre la ville nouvelle, Dichan-Kala, et la ville ancienne, Itchan-Kala; cette dernière seule constituant le site classé.

Entourée d'un rempart de terre crue rectangulaire (650 x 400 m) reconstruit par les Koungrats sur les vestiges de l'enceinte des Xe et XIe siècles, elle s'allonge dans la direction nord-sud.

Deux axes orientés sur les points cardinaux s'y croisent; ils constituent l'armature de la ville. Quatre portes, dont trois ont subsisté, ont commandé ces axes.

À Itchan-Kala, ville d'Asie centrale musulmane, les grands monuments ornés de mosaïques, de marbre et de bois rares s'intègrent en toute harmonie à une architecture traditionnelle de maisons de pisé ou de brique crue à toits plats.

Deux palais fastueux, le Kounia-Ark, forteresse du XVIIe siècle transformée en palais (1825-1842) entouré de sa propre enceinte, et le Tach-Khaouli (1830-1838), marquent chacune des extrémités de l'axe principal est-ouest, le plus court.

Mosquées, mausolés, médersas, caravansérails et hammams complètent le paysage monumental.

 

 

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